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Témoins de la vie disparue

Discipline majeure des sciences de la Terre, la géologie étudie la Terre, sa structure interne, et plus particulièrement la croûte terrestre.

La paléontologie, une des branches de la géologie, étudie plus spécifiquement les fossiles. Elle se base sur l’interprétation des fossiles pour étudier les êtres vivants, qu’ils soient animaux, végétaux ou micro-organismes, qui ont peuplé la Terre au cours des temps géologiques. Au Muséum de Troyes, ce sont près de 30 000 spécimens qui sont des témoins de la vie disparue sur Terre.

L’Aube est une région essentielle dans la paléontologie. En effet, un étage géologique porte son nom : l’Albien. Cet étage du Crétacé situé entre - 113 et - 100,5 millions d’années tire son nom directement de la rivière Aube. Il a été décrit en 1842, ses fossiles caractéristiques provenant des terrains parcourus par la rivière Aube en champagne humide vers Dienville. Le musée possède aujourd’hui des fossiles d’ammonites provenant de l’Albien.

Un des ensembles les plus remarquables des collections de paléontologie est celui des types de Leymerie. En paléontologie, les types sont les spécimens de référence internationale ayant servi à décrire une espèce animale ou végétale. Ces spécimens ont été décrits en 1842 par Alexandre Leymerie, le premier conservateur du Cabinet d’histoire naturelle de Troyes. Il s’agit principalement de spécimens aubois de mollusques marins, vers de mer et oursins (aux temps paléontologiques,
l’Aube était recouverte d’une mer chaude).

Le Muséum possède d’ailleurs une collection de référence d’oursins de l’Aube. Constituée initialement par Leymerie, elle a été enrichie depuis par Cotteau et en 2017, Claude Fricot, cofondateur de l’Association Géologique Auboise, a donné au Muséum sa collection d’oursins fossiles de l’Albien.

Enfin, le Muséum de Troyes possède une belle collection de paléobotanique, avec des empreintes de feuilles. Présents dans les tufs (roche calcaire) de Resson (Meuse), ces fossiles de plantes nous permettent de reconstituer les environnements et leurs variations climatiques il y a environ 125 000 ans dans l’est du Bassin de Paris.

Ces collections de paléontologie ne sont pas exposées.