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Rénovation

Nourri de leur Projet scientifique et culturel, les musées troyens, tous « Musée de France », vont connaître jusqu'en 2030 une grande mutation, modernisant leurs architectures, leurs parcours des collections, et l’accueil des publics. Afin de mener à bien ce projet, la Ville de Troyes fait appel aux compétences d’architectes, muséographes, paysagistes, tant locaux que reconnus à l’international.

À propos

Réouverture en 2024 du musée d’Art moderne entièrement repensé, rénovation du musée des Beaux-arts et d’Archéologie dont les importants travaux s’annoncent, restauration de l’hôtel de Vauluisant accueillant le musée de la Maille, mode et industrie, et le musée de la Renaissance en Champagne, création d’une réserve unique rassemblant la totalité des collections muséales troyennes, les investissements de la Ville de Troyes sont à la hauteur de l’ambition d’un projet muséal global aux objectifs multiples : économiques tout d’abord par le soutien à l’activité de nombreuses entreprises, sociaux ensuite : ces écrins sont tout à la fois des lieux d’histoire autant que des lieux de rencontres, de partage et de transmission des savoirs, culturels et touristiques enfin : nos musées recèlent des collections exceptionnelles qui attirent chaque année environ 90 000 visiteurs, aubois ou plus lointains. Les différents travaux qu’entreprend la Ville permettront de préserver le riche patrimoine hérité du passé, mais aussi d’accroître l’attractivité et le rayonnement de ces trois sites muséaux.

À l’image des investissements consentis par la Ville pour requalifier les espaces publics et embellir le cadre de vie de tous, la transformation et la rénovation de nos musées témoignent d’une volonté d’offrir de nouveaux axes de développement à notre cité, en faisant de la culture un puissant atout social, touristique et économique.

Le musée d'Art moderne : 6 années de rénovation

Le musée a fermé ses portes pour d’importants travaux de restauration et d’aménagement au printemps 2018. Sa rénovation a permis d’offrir un écrin rénové à une muséographie repensée, mettant en valeur et améliorant la conservation des œuvres d’exception qui composent les collections nationales Pierre et Denise Lévy. Les espaces d’exposition sont rénovés et agrandis, le musée est rendu accessible pour les personnes à mobilité réduite. Auditorium, salle de réception, atelier pédagogique ont été repris, agrandis, voire créés.
À l’issue de ces travaux de restauration et d’aménagement, financés par la Direction Régionale des Affaires Culturelles du Grand Est, la Région Grand Est, le Département de l’Aube, Troyes Champagne Métropole et la Ville de Troyes, le musée comprend désormais :

  • 400 m2 supplémentaires dédiés aux expositions permanentes
  • Une muséographie renouvelée du parcours des collections permanentes sur trois niveaux
  • Un espace indépendant d’exposition temporaire, au premier étage, de 400 m²
  • Un cabinet d’arts graphiques
  • Un jardin de sculptures entièrement replanté, accueillant de nouvelles œuvres en dépôt ouvrant sur l’art contemporain
  • Un atelier pédagogique agrandi pour accueillir les groupes scolaires (70 m²)
  • Des espaces de réception
  • Un troisième ascenseur et une rampe d’accès au bâtiment

Les chiffres clés

Le budget total de ces travaux s’élève à près de 7 millions d’euros TTC (coût d’opérations), dont 180.000 € HT de mise en accessibilité, ce qui comprend l’ascenseur et la création des rampes au sein des espaces restaurés, enfin près de 1.500.000 € HT de muséographie.

  • 330 nouvelles œuvres installées au 1er étage et au rez-de-chaussée
  • 2 portails monumentaux
  • 1 100 m² de parquet neuf au deuxième étage
  • 2 450 végétaux dans le jardin
  • Reprise des 355 m2 de la terrasse du jardin
  • 112 menuiseries (fenêtres et portes)
  • 7 lucarnes reprises
  • 440 m² de toiture repris
  • 3 centrales de traitement d’air installées
  • 1 100 m² d’isolation mis en place

De l’ancienne abbaye Saint-Loup au musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et au muséum d'Histoire naturelle

Les études et travaux préalables, aujourd’hui en cours, s’achèvent en 2025, qui suivront deux années de travaux. Cette transformation de grande ampleur est confiée au cabinet Chartier-Corbasson, assisté de Ducks Sceno pour la muséographie.

A l’issue des travaux, ce bâtiment sera entièrement dédié aux collections archéologiques et de beaux-arts avec :

  • Une nouvelle entrée, dans l’ancien pavillon de la bibliothèque, ouverte sur la place Saint-Pierre.
  • Une mise en accessibilité de l’intégralité du bâtiment pour les personnes à mobilité réduite (cheminements et commodités).
  • Un accueil modernisé comprenant boutique et commodités.
  • Un nouveau parcours chronologique développé sur 1 650 m2, dans une nouvelle scénographie, allant de l’architecture médiévale jusqu’à l’art du 19e siècle sans oublier l’archéologie régionale et ses nombreux trésors.
  • Un espace d’exposition temporaire de 500 m2 dans l’ancienne bibliothèque.
  • Un espace de médiation pour le jeune public.

Les salles d’archéologie régionale accueilleront également les mobiliers extraordinaires de la tombe du prince de Lavau, en accord avec la commune de Lavau et l’État.

Création d’une réserve unique, commune à tous les musées de Troyes

A quelques kilomètres du centre-ville, sur le territoire de Troyes-Champagne Métropole, la Ville a acquis un ancien bâtiment industriel de 6 000 m² qui connaît cette année 2025 ses premiers travaux d’aménagement. Deux magasins définitifs y sont créés pour accueillir l’ensemble des œuvres actuellement exposées ou en réserve dans l’ancienne abbaye Saint-Loup afin de permettre la rénovation du musée des Beaux-Arts et du Muséum qu’elle abrite depuis les lendemains de la Révolution. Une fois achevés les travaux de l’abbaye, la nouvelle réserve unique sera augmentée des magasins supplémentaires nécessaires à l’accueil de toutes les œuvres muséales actuellement dispersées dans diverses réserves et plusieurs bâtiments dans l’agglomération troyenne.

Restauration de l’Hôtel de Vauluisant, chef d’œuvre, classé Monument historique, du Beau XVIe siècle troyen

Érige pense-t-on par Antoine Hennequin, en lieu et place d’un refuge de l’abbaye cistercienne de Vauluisant (Yonne), ce magnifique hôtel particulier d’ordinaire daté de 1564, à la majestueuse façade de pierre sculptée caractéristique de l’architecture maniériste de la Renaissance, est aujourd’hui fort dégradé. Son porche d’entrée, construit comme le reste de l’hôtel au 17e siècle appelle lui aussi d’importants travaux de restauration dont les études préalables s’achèvent en 2025 afin de rendre tout son lustre à l’écrin qu’il offre au musée de la Renaissance en Champagne et au musée de la Maille, mode et industrie qui y organise de régulière expositions temporaires sur les plus grandes marques, créations de mode et produits industriels de la bonneterie troyenne et auboise née au milieu du 18e siècle.