Le jardin de sculptures
À chaque œuvre son écrin végétal ! Le jardin du musée d’Art moderne a été pensé avec les paysagistes du cabinet Métamorphose. La végétation entre en symbiose avec les œuvres et les révèle. Les floraisons qui se succèdent permettent d’apprécier le jardin et ses sculptures sous un prisme différent à chaque période de l’année.
Musée d’Art moderneCollections nationales Pierre et Denise Lévy
Imaginé en 1982 pour dialoguer avec l’architecture des 16e et 17e siècles de la façade de l’ancien palais épiscopal, le jardin présentait un classique plan « à la française », avec des parterres de pelouses encadrés de buis et de grandes allées de gravier. Dès 1986, il s’était enrichi de sculptures : dépôts du musée national d’Art moderne de Paris ou oeuvres acquises par la Ville (sculptures de Martine Martine...). La transformation de ce jardin est menée par le Cabinet Métamorphose qui a concouru à la rénovation du parvis de la cathédrale voisine Saint-Pierre-et-Saint-Paul.
Elle a pour enjeu d’en faire un havre de verdure et de vie, où l’on peut tout autant flâner, admirer les sculptures, et se reposer qu’assister à des manifestations diverses et variées. Les paysagistes se sont inspirés du plan de l’ancien jardin épiscopal, organisé en rangées parallèles à la façade. De ce verger originel, sont conservés une treille, un cerisier et la majestueuse allée de tilleuls. Aux légumes et vignes d’antan, succèdent des arbres, arbustes et vivaces car ce jardin se veut une palette vivante en toute saison, renvoyant aux couleurs des oeuvres d’art présentées à l’intérieur du palais.
La réouverture du musée est également l’occasion de révéler au public de nouvelles oeuvres récemment exposées, qui viennent s’ajouter au plaisir de voir ou revoir les chefs-d’oeuvre du musée. Ainsi, Le Pot 815 de Jean-Pierre Raynaud, Le Promeneur d’Agustín Cardenas ou Le Baldaquin d’Alain Séchas, dépôts du Centre National des Arts Plastiques (CNAP).
