Sépultures féminines 38 et 42 de la nécropole gauloise de Saint-Benoît-sur-Seine
Entre le dernier quart du 4e siècle et le premier quart du 3e siècle avant notre ère, ces deux défuntes emportèrent dans leurs tombes la parure de toute femme de haut rang : torque, bracelets, brassards, anneaux de cheville, avec une à trois fibules, voire une ceinture, le tout de bronze.
Don J. Bienaimé en 1985
Loin d’être des éléments de mode, ces objets sont avant tout le symbole fort d’une position sociale éminente au sein de la société gauloise, indiquant leur rang, leur âge, mais aussi leur appartenance au peuple Sénon, entre Sénonais et Champagne méridionale actuels, seul à utiliser des torques à nodosités ternaires tels que ceux-ci.