Le grand laboratoire de l’Hôtel-Dieu-Le-Comte
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Le laboratoire de 59 m² accueille aujourd’hui une présentation renouvelée
Il ne reste aucun mobilier de l’ancien laboratoire. Des remèdes y étaient encore préparés jusqu’en 1961. Un traité de 1732 entre les administrateurs et l’apothicaire de l’Hôtel-Dieu, Pierre Gentil, ainsi que divers inventaires anciens (conservés aux Archives départementales de l’Aube) donnent une image assez précise de ce laboratoire, équipé de divers fourneaux et d’un tournebroche. Des récipients en cuivre, un petit alambic, des balances, plusieurs grands mortiers, des seringues d’étain, des pots à clystère occupaient les placards et rayonnages qui garnissaient les murs. Dans l’arrière-boutique se trouvait également une grande presse en bois de noyer.
Deux gravures, réalisées par Émile Vaudé pour l’Annuaire administratif et statistique du département de l'Aube (1867) et par Charles Fichot pour La Statistique monumentale de l’Aube (1884-1900), nous présentent l’état de ce laboratoire à deux moments du XIXe siècle.
Le laboratoire de 59 m² accueille aujourd’hui une présentation renouvelée sur le travail de l'apothicaire à travers les thématiques suivantes : « Devenir apothicaire », « La préparation des remèdes », « l’Art de conserver », « A chaque remède son pot », « Se soigner à l’Hôtel-Dieu-Le-Comte », « Soigner le corps et l’esprit ».
Les vitrines sont pensées de manière modulable pour permettre une rotation dans la présentation des collections.
Des gravures et illustrations viennent animer cartels et fonds de vitrines.
Le laboratoire dispose d’un nouvel espace de médiation « Apothicaires en herbe ». Sa disposition, autour du pilier central, fait écho aux anciens fourneaux du laboratoire.
Celui-ci propose des jeux de manipulation autour des trois règnes, un atelier senteurs, des coloriages ou encore un jeu « Apothicaire ou charlatan » dans lequel il faut reconnaître la recette réelle.
Une application numérique pour tablette tactile a été réalisée avec la société Opixido. Elle comprend une interface adulte (focus sur certains objets de la collection, recettes anciennes, quiz…) et une interface jeune public dans laquelle les apprentis apothicaires doivent passer des étapes pour délivrer le fantôme qui hante les lieux et ainsi obtenir leur diplôme d’apothicaire.
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