La bonneterie fut d’abord une aventure humaine avec pour but la fabrication de pièces de vêtement et plus particulièrement de bas.
Les bas occupent une place prédominante parmi les produits fabriqués. L’histoire d’une évolution du goût mais aussi de la condition féminine se raconte depuis les bas du tout début du 19e siècle jusqu’à ceux d’aujourd’hui. Les plus précieux sont en soie, brodés, perlés, pailletés, incrustés de dentelle ou suprême raffinement peint à la main sur une soie quasi arachnéenne. C’est un pur ravissement pour le regard. Néanmoins, ces collections sont fragiles et précieuses. Elles sont donc conservées en réserve et ne peuvent pas être présentées de façon permanente mais seulement de façon temporaire, à l’occasion d’expositions ou d’événements particuliers.
Les articles fabriqués – plus de 5 000 pièces – sont le reflet des multiples possibilités techniques et de l’évolution de la mode de la fin du 18e siècle à nos jours : bas nylon, de laine, en coton et surtout en soie, chaussettes, bonnets, gants, sous-vêtements, vêtements d’enfant, maillots de bains, échantillons, nuanciers… jusqu’au pull « 3D », dernière génération.
Depuis toujours tradition et innovations caractérisent la filière textile de la maille, il en est de même d’une commercialisation dynamique reposant sur des marques, symboles de qualité. De cette longue tradition d’excellence, où savoir-faire et qualité se conjuguent, sont nées des marques souvent issues du nom de grandes entreprises, Vitos pour Vitoux, Jil pour Gillier, DD pour Doré-Doré, mais pas seulement comme Petit Bateau ou Lacoste.